« Qui suis-je »
Venez à ma rencontre avant de me convier à la correction de vos écrits…
Attention, vous avez affaire à une passionnée !
La possibilité de ce métier de correctrice m’est un jour apparue à la suite d’un concours de circonstances.
Nouvellement installée dans une autre région, je ne trouvais pas de travail pérenne.
Le moral parfois bien bas, une formatrice que je fréquentais dans le cadre de ma recherche d’emploi m’a conseillé de m’insérer dans un réseau professionnel. Ce que j’ai fait, et qui m’a permis d’une part de garder une sorte de lien social et d’autre part de croiser les publications de ces gens, étranges mais agréables, que sont les correcteurs.
Et ce métier s’est imposé à moi comme une évidence, puisqu’il correspond à mes particularités, à mon caractère, qui est l’ensemble de mes caractères propres et non moins contradictoires parfois.
🈴Ouverture d’esprit : je suis à l’écoute de vos besoins.
🈴Rigueur : on ne survole pas les choses, on les fait pas à pas.
🈴Liberté d’esprit : les écrits ne m’offusquent pas ; si je ne suis pas d’accord, ce n’est pas gênant puisque chacun peut avoir son opinion et l’exprimer.
🈴Curiosité : tout est lumière et source d’apprentissage.
🈴 Sens critique : je n’ai jamais oublié ce qu’un de mes profs m’avait dit, au lycée :
« Dominique, vous avez l’esprit critique, ce qui est bien, et pas l’esprit de critique, ce qui ne sert à rien. »
Après mon bac, j’ai eu à m’insérer rapidement dans le monde du travail et dès lors, j’ai tenté, toujours, d’être un bon petit soldat.
J’ai utilisé les langues anglaise et allemande que j’avais apprises à l’école et qui me plaisaient beaucoup par l’utilisation d’une architecture intellectuelle un peu différente de celle du français ; rencontré, même à distance, des gens formidables ; poursuivi par de la formation continue l’apprentissage au plus près de la langue.
Mais je sentais, j’ai toujours senti, que quelque chose accrochait, que je n’étais pas tout à fait à ma place, car pas vraiment dans mon élément.
Alors, ces métiers de comptable, d’assistante commerciale, de rédactrice en commerce international, d’assistante maternelle, de responsable logistique (mon métier préféré), de palefrenière (mon deuxième métier préféré), je les ai pratiqués de mon mieux, tâchant de donner satisfaction au client, ce qui est en toutes choses, quand on est dans quelque forme de commerce que ce soit, la mire à ne jamais quitter du regard.
Mais je sentais toujours quelque chose qui tapait du pied en dedans, quelque part, et qui me disait, tu devrais essayer autre chose.
Mais quoi ? Dresseur de chiens (puisque je les aime beaucoup les toutous), mais cela m’aurait obligé à utiliser une forme de violence, de contrainte que je sais ne pas trop aimer manier. J’ai aussi imaginé me tourner vers une formation à l’ONF, car la nature est une de mes composantes indispensables, mais le milieu un peu trop machiste m’a rebutée.
En revanche, face aux contraintes de l’écriture, donc celles de la correction de ces écritures, qui sont établies pour la plupart et à peu près cadrées, mais qui peuvent requérir une intervention, je me sens à l’aise.
Depuis le temps que je les pratique au travers de mes lectures, de mes formations professionnelles, elles me sont familières et gardent une part de mystère qu’il est toujours plaisant de décortiquer.
Aussi, la dimension relationnelle du correcteur avec l’auteur, son texte, son bébé comme on entend souvent dire, cette relation est une composante notable de ce métier. On entre dans son univers, on frôle et on touche même ce qu’il a produit, on se permet encore de suggérer des modifications !! Et on étaie ses propos.
Le correcteur est investi d’une confiance qu’il ne doit jamais trahir. Par défaut, on considèrera que la règle de confidentialité s’applique ; on ne pourra donc dévoiler ou citer quelque extrait que ce soit d’un texte original sans autorisation de son auteur.
Je suis vraiment heureuse d’agir au milieu des mots, dans des contextes différents, car j’aime la variété, la diversité et j’attends donc votre texte pour le peaufiner si vous êtes désireux de me le confier.