Avoir la cote !

Certains mots ont plus « la cote » que d’autres.

Pourquoi ? Cela doit pouvoir s’expliquer, et les étymologistes savent le faire bien mieux que je ne le saurais.

Mais j’ai remarqué un mot qui n’a plus vraiment cours depuis que « mytho » est apparu puis a largement été utilisé. Venu de « mythomane », celui qui ment (comme il respire ?), qui correspond à un trouble psychologique, quand même, caractérisé par une tendance au mensonge.

Les jeunes l’ont utilisé dans sa version raccourcie, tellement plus pratique et frappante, pour qualifier de menteur une personne qui raconte quelque chose qui semble vraiment incroyable, « pas possible ??? », et par extension, le « mytho » est quelqu’un qui ment tout à fait volontairement et aussi le mensonge lui-même.

Et l’autre mot, me direz-vous ?

Je l’ai redécouvert dans une excellente traduction d’un roman à suspense, dit « thriller » (rien à voir avec de jolis trilles d’oiseau), il s’agit de « baratineur ».

Il me plaît beaucoup, correspond à une certaine époque que je placerais dans les années 50 / 60, quand on utilisait le langage populaire très facilement. Il viendrait de l’ancien français : barater, bareter, « tromper, frauder ».

Il m’évoque tellement bien ce qu’il veut signifier : dire ou faire ce qu’il faut, ce qui est précisément la définition que donne Le Robert puisque le baratineur raconte des mensonges pour ses fins.

Quant à moi, je ne « mythonne » pas quand je vous dis que j’ai l’œil pour relever les coquilles ; consultez les retours de mes clients, qui sont tout à fait réels.

https://lamarchedesmots.com/retours-auteurs/

Alors, pas de carabistouilles ! Une lecture attentive de votre texte, l’application de mon regard extérieur pour régler les mauvais accords ou les fautes de grammaire invisibles aux yeux de l’auteur amélioreront votre prose ; le processus s’accomplissant en complète relation avec vous.