Je viens de passer une bonne plombe à récurer …
La tinette
Parce que, mince, pas moyen d’avoir des lieux d’aisance qui refoulent pas un brin ! Il reste toujours une odeur vicelarde sortant d’on ne sait où.
Alors, ce matin, ni une ni deux : je dissèque :
Et que je te démonte la lunette, que je te la passe à la javel version éponge qui gratte et là ??? qui saute à mes mirettes comme une évidence ?
Ce petit cache qui recouvre le support des vis : un vrai petit nid à résidus.
Ni deux ni une : je démonte.
Et que je te dévisse les petits bidules, décompose le sous-machin qui recouvre le dessous, tout à l’eau et au savon noir.
Bon, c’est nickel !
Je remets en place. Je refixe la lunette, qui s’étire étrangement quand je la soulève.
Erreur de mécano ?
Pas problème : je redémonte, scrute, analyse le système pour m’apercevoir que j’avais monté l’écrou à l’envers.
Pas problème : je fixe de nouveau. IMPEC !!!
Ça tient, ça coulisse pas, ça file pas en biais. Bon travail. Merci.
Cette métaphore n’est pas reluisante, mais c’est comme dans mon travail. Je ratiocine pas, je peaufine…
Quand des mots ne s’alignent pas bien, je les ausculte dans leur entourage, je cherche ce qui coince, je démonte, je propose une autre tournure, jusqu’à obtenir satisfaction et que tout s’enclenche bien et sente bon.
J’ergote moi ? Non, je ne ratiocine pas non plus : je fais ce qu’il faut pour que ça fonctionne.